Se former aux métiers
de la photonique
COMMENT SE FORMER AUX MÉTIERS DE LA PHOTONIQUE ?
Général, technologique ou professionnel, différents bacs peuvent conduire aux métiers de la photonique.
Les bacs Professionnels SN (Systèmes Numériques), Microtechniques, optique lunetterie, STI2D (Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable) quelque soit la spécialité, STL (Sciences et Technologies de Laboratoire spécialité Sciences Physiques et Chimiques en Laboratoire) et le bac général (avec au moins un enseignement de spécialité à dominante scientifique parmi : Mathématiques, Physique-chimie, Sciences de la Vie et de la Terre ou Sciences de l’ingénieur) permettent en effet d’accéder à des formations plus ou moins longues (de 2 à 5 ans) préparant les futurs professionnels du secteur.
Les classes préparatoires : suivies à l’intérieur d’un lycée ou d’une école, elles visent à intégrer les écoles d’ingénieurs en préparant en 2 ans leur concours. Elles offrent aussi la possibilité de s’orienter vers une licence universitaire. De formation très théorique, elles n’ont pas vocation à une professionnalisation immédiate.
Quelques exemples de classes préparatoires scientifiques : MP2I (Maths, Physique, Ingénierie et Informatique), MPSI (Maths, Physique et Sciences de l’Ingénieur), PSI (Physique et Sciences de l’Ingénieur) après un bac général avec deux enseignements de spécialité scientifiques ou technologique à dominante scientifique.
Le BTS – Brevet de Technicien Supérieur – préparé en deux ans au sein d’un lycée, d’une école privée ou d’un CFA, permet une insertion professionnelle immédiate. Cependant, avec un bon dossier, il est possible de poursuivre sa formation en licence professionnelle ou universitaire. Il est aussi possible d’intégrer une classe préparatoire aux écoles d’ingénieurs dédiées (ATS) ou de postuler directement à d’autres écoles d’ingénieurs.
10 établissements proposent le BTS Systèmes Photoniques dont 2 en apprentissage. Le programme de formation propose culture générale, sciences, technologies et pratique. Les étudiants acquièrent une expérience professionnelle notamment en effectuant un stage industriel de 6 à 10 semaines minimum.
À l’issue de ces 2 ans, les étudiants peuvent décider de poursuivre leurs études dans la filière ou d’intégrer le monde professionnel. Parmi tous les BTS, le BTS Systèmes Photoniques, créé par la branche, est le plus approprié pour intégrer les entreprises de la photonique et exercer de nombreux métiers dans le secteur.
D’autres BTS du domaine de l’électronique et du numérique peuvent permettre d’intégrer la filière photonique à BAC +3.
Le DEUST – Diplôme d’Études Universitaires Scientifiques et Techniques – est un diplôme de premier cycle de l’université, à vocation professionnelle, permettant également une poursuite d’études en licence professionnelle ou en école d’ingénieurs selon son dossier.
Plusieurs DEUST existent en lien avec les métiers de la photonique, comme le DEUST maintenance et installation de réseaux.
La licence universitaire suivie au sein d’une université permet l’accès aux concours des écoles d’ingénieurs ou la poursuite vers un Master. Comme elles se déclinent en domaines et mentions, les licences correspondant aux métiers de la photonique se retrouvent par exemple dans le domaine « sciences, technologie et santé » avec les mentions « Informatique », « Sciences pour l’ingénieur » ou « Électronique, énergie électrique, automatique ».
La licence professionnelle se prépare en lycée, IUT ou dans les universités. Réformée fin 2019, sa durée varie en fonction des différents niveaux d’entrées possibles : bac, parcours de formation de 1er cycle d’études supérieures sanctionnés par 30 à 120 crédits. Ce diplôme d’insertion professionnelle apporte une spécialisation par métier ou une double compétence.
Nombre de licences professionnelles amènent au secteur de la photonique parmi lesquelles la Licence professionnelle Instrumentation Optique et nano Photonique ; Licence professionnelle Lasers, Contrôle et Maintenance ; Licence professionnelle Contrôle et Mesure de la Lumière et de la Couleur ; Licence professionnelle Instrumentation Optique et Visualisation (LIOVIS).
Le BUT – Bachelor Universitaire de Technologie – est un diplôme à visée professionnelle obtenu au sein d’un IUT rattaché à une université. Il sanctionne une formation générale et technologique dans un domaine professionnel et confère le grade de licence.
(NB : à la rentrée 2021, il remplace les licences professionnelles des IUT).
Plusieurs BUT préparent aux métiers de la photonique comme le BUT Conception des Systèmes Électroniques et Optoélectroniques ; BUT mention Optique Professionnelle ; BUT Métiers de l’Électronique : parcours Optronique ; BUT Mesures, Instrumentation, Contrôle, Vision Industrielle (MICVI).
Les classes préparatoires ATS – Adaptation Technicien Supérieur en ingénierie industrielle – post bac +2 proposent une formation en 1 an permettant aux étudiants de BTS ou de DUT de rejoindre une école d’ingénieurs sur concours ou sur titre.
Le master est un diplôme national qui valide un deuxième cycle d’enseignement supérieur en université. En un an de plus, dans certaines écoles d’ingénieurs, il est également possible de suivre un master spécialisé validant un cursus professionnel, ciblé sur un domaine d’activité.
Les masters en lien avec la photonique sont par exemple le Master Optique, le Master Imagerie et Modélisation pour l’Astrophysique, la Géophysique, l’Espace et l’Environnement (IMAG2E) ou le Master International en Photonique « Erasmus Mundus EUROPHOTONICS-POESII » option Optique et Photonique, option Signal et Image.
Le diplôme d’ingénieur délivré par les écoles d’ingénieurs, majoritairement publiques, sanctionne le plus souvent des parcours d’études en 5 ans. Reconnu par la Commission des Titres d’Ingénieurs (CTI), sa formation, de haut niveau, allie connaissances scientifiques et ouverture à l’international, tout en dispensant des compétences techniques et managériales.
Le doctorat est un diplôme de troisième cycle se préparant au sein d’une école doctorale en France ou à l’étranger, après obtention d’un master ou d’un diplôme de niveau équivalent notamment issu d’une école d’ingénieurs. Cette formation particulièrement dédiée à la recherche confère le grade de docteur après soutenance d’une thèse.
Les doctorats en lien avec la photonique sont par exemple le Doctorat en Laser, Photonique et Vision, le Doctorat en Biophotonique, le Doctorat en Optique, Photonique, Hyperfréquences.
Votre formation n’apparaît pas ? Contactez-nous pour la faire ajouter.
Et moi, je fais quoi ?
J’ai un BAC STI2D, qu’est-ce que je peux faire ?
J’ai un BAC STI2D, qu’est-ce que je peux faire ?
Parce que je souhaite intégrer rapidement le monde professionnel, je choisis une formation courte et m’oriente alors vers un BTS Systèmes Photoniques pour devenir technicienne en optique de précision.
Mais avec le même bac, si je veux acquérir des compétences supplémentaires et me spécialiser à plus haut niveau, je peux poursuivre mes études et m’orienter vers une licence professionnelle ou une école d’ingénieurs.
J’ai un BAC général avec spécialités Maths et Physique-Chimie, qu’est-ce que je peux faire ?
J’ai un BAC général avec spécialités Maths et Physique-Chimie, qu’est-ce que je peux faire ?
Avec un profil scientifique confirmé mais une forte envie d’être sur « le terrain », je choisis de me former en alternance. Après une L2 de Physique, je m’oriente vers une licence professionnelle Instrumentation Optique et Visualisation en apprentissage et je partage mon temps entre des périodes à l’université et des périodes en entreprise. En voyant concrètement les métiers exercés par mes collègues, je choisis de poursuivre en Master pour devenir ingénieure data science.
J’ai un BAC Professionnel SN, qu’est-ce que je peux faire ?
J’ai un BAC Professionnel SN, qu’est-ce que je peux faire ?
Formé tout au long du lycée professionnel, je suis prêt à travailler comme opérateur ou technicien dans des structures de tailles différentes : artisans, entreprises industrielles, constructeurs / fabricants.
Si je préfère poursuivre mes études et que j’ai un bon dossier, je peux choisir une formation supérieure comme le BTS Systèmes Photoniques.
J’ai un BAC STL SPCL, qu’est-ce que je peux faire ?
J’ai un BAC STL SPCL, qu’est-ce que je peux faire ?
Comme j’aime la recherche et le travail en laboratoire, je choisis une formation qui mêle pratique et théorique. Je m’oriente vers un parcours BUT en apprentissage, à la fois à l’IUT et en entreprise. En apprenant plus sur les lasers, je décide de devenir lasériste et poursuis ma formation en Master optique.
J’ai un BAC général avec spécialités Maths et sciences de l’ingénieur, qu’est-ce que je peux faire ?
J’ai un BAC général avec spécialités Maths et sciences de l’ingénieur, qu’est-ce que je peux faire ?
Passionné de physique, j’ai suivi deux ans de classe préparatoire MPSI (Maths, Physique et Sciences de l’Ingénieur), avant d’intégrer une école d’ingénieurs proposant une spécialité photonique.
En dernière année d’école d’ingénieur, je suis parti en Finlande dans le cadre d’un programme d’échange Erasmus. J’ai pu y suivre des enseignements spécialisés en biophotonique.
Aujourd’hui, j’envisage d’intégrer une startup qui développe de nouvelles solutions permettant de dépister plus précocement certaines maladies. »
Ils ont choisi la photonique
« Le choix de la filière Scientifique a principalement été motivé par mes capacités en mathématiques. Grâce à mes 3 ans en Licence pro Instrumentation Optique et Visualisation, j’ai développé davantage mon goût pour l’optique. Après une prépa ingénieur, j’ai intégré une école dont je suis sorti diplômé en 2016. J’ai tout de suite travaillé en tant qu’ingénieur opticien, où la recherche et le développement sont des challenges permanents. »
Mattéo, 28 ans, ingénieur opticien
« Je voulais me sentir utile et trouver un métier qui apporte des solutions à la fois techniques et humaines. J’ai donc cherché une formation qui corresponde à ce besoin et à mon profil plus curieux que scientifique. Le Master management de projet a été la réponse parfaite pour satisfaire mon envie de travailler en équipe et de donner du sens à mon travail. »
Léa, 26 ans, cheffe de projet